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Étape 1/2

Les tumeurs cérébrales

Il existe une très grande diversité de tumeurs cérébrales dont les symptômes et le pronostic varient considérablement tant par leurs types histologiques, que par leurs topographies au sein du parenchyme cérébral sain. Le plus souvent, ces tumeurs sont développées au dépends des cellules gliales qui servent à protéger le tissu neuronal (les neurones) contre les agressions extérieures et à vasculariser le cerveau.

Ces tumeurs ne donnent qu’exceptionnellement des métastases à distance et leur principal risque est celui de la récidive locale de la maladie.

Les symptômes les plus fréquents

L’expression clinique (les symptômes ressentis par le patient) dépend essentiellement de la position de la tumeur dans le cerveau et de la vitesse de croissance de la tumeur (agressivité). Les patients peuvent ainsi présenter selon la localisation tumorale un déficit neurologique (faiblesse du membre supérieur ou inférieur, une modification du champ visuel, etc…), des troubles du comportement, développer une épilepsie (crises convulsives) liée à l’irritation du cortex cérébral, ou présenter des signes d’hypertension intracrânienne (maux de tête, nausées et vomissements matinaux).

Le type de tumeur est variable en fonction de l’âge. Certaines tumeurs de bas grade, d’évolution lente voire très lente, sont parfois découvertes de manière fortuite, car asymptomatiques, lors de la réalisation d’une IRM cérébrale. Chez l’adulte, souvent de plus de 50 ans, les tumeurs les plus fréquentes sont représentées par les glioblastomes qui correspondent à des tumeurs astrocytaires (développées au dépend des astrocytes), de grade IV (grade le plus agressif de la classification OMS).

Quels traitements ?

La prise en charge des glioblastomes repose sur l’exérèse chirurgicale la plus large possible à chaque fois que celle-ci est faisable, complétée par une radio-chimiothérapie concomitante puis une chimiothérapie adjuvante à base de TEMOZOLOMIDE.

Lorsque les tumeurs sont situées en zone fonctionnelle, il est parfois nécessaire de proposer au patient une intervention en condition éveillée. Dans ce cas le patient est opéré et le chirurgien s’assure en tant réel auprès du patient que celui-ci, au fur et à mesure de la résection de la lésion, ne présente pas de déficit ou de perte de fonction. Il en nécessaire de réaliser au préalable à ce type d’intervention, une IRM fonctionnelle qui permet de vérifier que la lésion ne se situe pas au sein d’une zone cérébrale ayant un rôle majeur dans les grandes fonctions motrices et/ou sensorielles.

La chirurgie doit systématiquement être suivie d’une radiothérapie associée à une chimiothérapie orale par du TEMOZOLOMIDE afin de diminuer le risque de récidive local de la maladie. Il s’agit idéalement d’une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité ou en technique par arc thérapie dynamique1 qui permet de bien couvrir le lit opératoire ou la tumeur (si celle-ci est en place), tout en protégeant au maximum le parenchyme cérébral sain, notamment les structures hippocampiques indispensables au bon fonctionnement de la mémoire, et de réduire le risque de séquelles en particulier neurocognitives du traitement (troubles de la mémoire, ralentissement idéo-moteur, etc…).

Enfin, si le patient peut la supporter, il doit bénéficier d’une chimiothérapie adjuvante orale (six cycles tous les 28 jours) après la radio chimiothérapie concomitante qui fait appel à la même molécule que pendant la radiothérapie, mais avec un dosage plus élevé.

Même si la médecine oncologique progresse, ces tumeurs restent graves d’un point de vu pronostic au vu du risque élevé de récidive locale, et leurs prises en charge doit être conduite de manière multidisciplinaire par une équipe entrainée comportant à minima un neurochirurgien, un oncologue radiothérapeute, un neuroradiologue, un anatomo-pathologiste expérimenté et un neuro-oncologue afin d’assurer au patient une prise en charge optimale.

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