Les tumeurs du rectum représentent actuellement 30% des tumeurs colorectales.

Elles se révèlent le plus souvent par la présence de sang dans les selles soit constatée par le patient soit par un test de dépistage.
Elles peuvent également être responsable d’un syndrome rectal avec présence de glaires dans les selles, sensation de faux-besoins ou de contraction rectale.
Le diagnostic est posé par la coloscopie et la réalisation de biopsies.
Le type histologique le plus fréquent est l’adénocarcinome.

On distingue classiquement les tumeurs du haut, du moyen et du bas rectum en fonction de leur distance avec la marge anale.
La prise en charge des tumeurs du rectum a 2 objectifs : diminuer la mortalité des cancers du rectum et assurer un retour à une continence anale normale.
Les tumeurs du haut rectum relèvent d’une chirurgie plus ou moins complétée d’une chimiothérapie.
Pour les tumeurs du bas et du moyen rectums localement avancées, une radiothérapie +/- associée à une chimiothérapie avant la chirurgie permet de diminuer le taux de récidive loco-régionale.
Pour les tumeurs du bas rectum, la chirurgie pratiquée est souvent une amputation abdopérinéale. Cela a pour conséquence une perte de la continence définitive et donc une stomie définitive.
Pour éviter cela des stratégies de préservation du rectum basées sur la radiothérapie et la chimiothérapie se développent et permettent d’éviter la chirurgie et donc de ne pas avoir de stomie.