
Il se révèle classiquement selon deux modes :
- Le dépistage par mammographie
- La palpation d’une boule dans le sein
Les biopsies permettent de confirmer le diagnostic et le bilan d’extension de préciser le stade de la maladie.
Dans tous les cas la radiothérapie joue un rôle fondamental dans la prise en charge.
En cas de tumeurs localisées, elle est systématique en cas de mastectomie partielle et permet d’éviter une mastectomie totale. En cas de mastectomie totale, elle sera indiquée en cas de facteurs de risques de récidive.

La radiothérapie mammaire peut être délivrée de 3 à 6 semaines (15 à 33 séances) en fonction des caractéristiques de votre maladie.
Elle doit être idéalement débutée dans les 8 semaines après la chirurgie mais peut être retardée après la chimiothérapie si besoin.
Les effets secondaires durant l’irradiation sont le plus souvent limités à quelques douleurs mammaires et un érythème (une rougeur) de la peau appelée épithélite.
La survie après cancer du sein est aujourd’hui longue et il est donc fondamental d’avoir accès à une radiothérapie de qualité pour limiter les séquelles à long terme et notamment les toxicités cardiaques.
Les nouvelles techniques d’irradiation telles que la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité et la radiothérapie avec blocage respiratoire permettent de limiter cette dose au cœur . Dans tous les cas ces effets seront discutés avec votre Oncologue radiothérapeute lors de votre première consultation.

Dans les stades métastatiques, le rôle de la radiothérapie en cas d’oligométastases est de plus en plus important. Elle peut également être utilisée en cas de métastase osseuse ou de métastase cérébrale pour calmer des douleurs ou traiter des symptômes.